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How it all strarted

From Curiosity to Profession

“Curiosity killed the cat.”

I’m still alive. But then again, I’m not exactly a cat!

Mes débuts :

de curiosité à profession

« La curiosité est un vilain défaut. »

Du moins c’est ce qu’ils disent.

I always wanted to be bilingual.
When I was old enough to realize people were working for a living, even before I was asked the seemingly inevitable dreadful question: “What do you want to do when you grow up?” I heard about my godmother’s former job. She had been working in what people would call a dream job: Visiting numerous countries, checking out their accommodations and tourist attractions, and rating them. In brief, she was paid to travel the world and enjoy all the best places countries had to offer. Nothing more, nothing less!
To this day, I still don’t know what was true and what wasn’t.

At the time, I thought the only thing stopping me from conquering the world in this fashion was my inability to speak English - This and the fact that I was only 8 or 10 years old.So, when my first English lessons came along, I listened carefully, and learnt… and I wished it was easier!

And then…

“What do you want to do when you grow up?”

All hell broke loose!

J’ai toujours voulu être bilingue.
C’est à l’âge où on comprend que les adultes se doivent de travailler pour vivre, avant même qu’on ne me pose cette horrible et apparemment inévitable question « Que voudras-tu faire quand tu seras grande? », que j’appris quelle profession exerçait ma marraine. Son travail était considéré par beaucoup comme étant un boulot de rêve : elle voyageait d’un pays à l’autre pour tester les types de logement et les activités touristiques. Pour faire court, son gagne-pain était de voyager dans le monde et de se prélasser dans tous les plus beaux endroits que les pays avaient à offrir. Voila tout. Même aujourd’hui, je ne suis pas tout à fait sûre de pouvoir déceler ce qui était vrai de ce qui ne l’était pas.

À l’époque, je pensais que le seul obstacle qui s’opposait à ce que je conquisse le monde de cette façon était mon incapacité à parler anglais (ça et le fait que j’avais seulement 8 ou 10 ans). Alors quand je reçus mes premiers cours d’anglais, je me mis à écouter attentivement, à apprendre… et à espérer que ce soit plus facile!

Et tout à coup:

« Que voudras-tu faire quand tu seras grande? »

Et oui, c’était inévitable!

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Autoportrait_-_Aix_en_Provence_Noël_2004

This is when Aix-en-Provence's Law University came to my rescue: Topics I didn’t know anything about, a knowledge that would always come in handy in life. My curiosity got the better of me, and there I went. But after three hard working years, it was time to change path again.
A new adventure became irresistibly attractive, something grand looming on the horizon: Canada, and in its wake an amazing world of languages, cultures, and backcountry.
The further West I traveled in this vast country, the more Anglo the culture became, French fading slowly into the background, and at any point of time and space you could steal a glimpse of these other cultures, bewitching, fascinating, strong, and fading all at once: Musqueam, Haida, Tsimshian, Cree, Mohawk, and so many more.
A year was too short to answer my many questions and satisfy my curiosity over these cultures and languages, so back in France, I asked for immigration.

C’est à ce moment que la faculté de droit d’Aix-en-Provence vint à ma rescousse : des sujets inconnus et un savoir qui s’avérerait utile dans la vie courante. Ma curiosité prit donc le dessus et je me vis embringuée dans cette filière. Mais, après trois années de travail acharné, le temps de changer de voie se fit à nouveau sentir.
Une nouvelle aventure apparaissant à l’horizon, quelque chose d’imposant, de magistral et d'irresistible fit sentir sa présence : le Canada, traînant dans son sillage un monde incroyable de langues, de cultures et de contrées sauvages!
Plus je m’avançais dans l’ouest de ce vaste pays, plus la culture devenait anglophone, le français s’effaçant petit à petit, et partout, en permanence, je pouvais apercevoir ces autres cultures, à la fois ensorcelantes, fascinantes, fortes et en voie de disparition, celles des Premières Nations, unies et diverses.


Une année ne fut pas suffisante pour répondre à mes nombreuses questions et satisfaire ma curiosité à propos de toutes ces cultures et langues; alors de retour en France, je demandais le doit d’immigrer au Canada.

By a slight wiggle, I got out of this pickle by answering with a simple and very efficient “I don’t know.”
I kept on studying. I was good at maths and chemistry, and marvelled at how easy problem solving was in this strange language made of signs, so that’s what I did.
Eventually, by the time my 18th birthday came around, I really had to decide what I wanted to do with my life, even if I had no idea of what profession I wanted to pursue. So many options were out there… How could I choose one field, and stick to it my whole life?

Je réussis à m’en sortir en répondant un simple et efficace « Je ne sais pas », et je continuai à étudier. J’étais douée en math et en chimie, et je m’émerveillais de la facilité avec laquelle je résolvais les problèmes écrits dans cette étrange langue faite de signes; alors c’est la voie que je suivis.
Cependant, vint le moment de vraiment décider ce que je voulais faire de ma vie. J’avais 18 ans et aucune carrière en vue : tellement de choix! Comment choisir une voie et la suivre toute ma vie?

In the mean time, having been hooked by the English language and missing the pleasure of hearing it, as well as the enjoyment of accessing this other part of my brain, I left for Scotland. There, I could not only speak English, but see and learn yet an other way of life, as well as recognize and come to love another culture. I spent an amazing six months studying Scottish literature and travelling the countryside, living and transiting between Edinburgh and the Kingdom of Fife - renown for it’s golf course, but particularly loved by me for its peacefulness and it’s exceptional inhabitants. What could have been more exhilarating than reading 19th century gothic novels and peering through the same mist the author would have seen, travelling the Highlands, land of Sir Walter Scott and of his The Lady of the Lake, or sipping Scotch while eating haggis in the company of friendly Scots?

Devenue accro à la langue anglaise, la parler et l’entendre me manquant, de même que faire travailler cette autre région de mon cerveau éveillée pour une année seulement, je partis pour l’Écosse. Là-bas, en plus de parler anglais, je vis et appris une fois de plus à vivre différemment, ainsi qu’à reconnaître et à apprécier une autre culture. Ce fut six mois incroyables, passés à étudier la littérature écossaise et à découvrir la campagne, à vivre entre Édimbourg et le Kingdom of Fife, connu pour ces cours de golf, mais apprécié par moi-même surtout pour le calme qui y règne et ses généreux habitants. Je me pris de passion pour les romans gothiques du XIX siècle écris au sein de cette même brume qui m’entourait, pour les Highlands, terre de Walter Scott et de sa Dame du lac, et pour le plaisir du Scotch et du haggis en compagnie de ces Écossais si amicaux.

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Once both Canadian and French administrations satisfied with the information gathered about my past, my present, and my potential future; once all the required formalities finally met, I returned to Canada, to its West Coast, to Vancouver.It was only a few years later that my partner had this brilliant idea of studying translation, and making a career out of this already existing passion of ours that was languages and cultures. So, after a little research, we were on our way to being certified translators by the Université de Saint Boniface of Winnipeg, in Manitoba.

Une fois les administrations française et canadienne satisfaites de mon passé, de mon présent et de mon éventuel futur, une fois toutes les formalités finalement remplies, je retournais au Canada, sur sa côte ouest, à Vancouver.C’est seulement quelques années plus tard que mon ami eut l’idée brillante d’étudier la traduction et de faire de cette passion des langues et des cultures notre profession. Après un peu de recherche, nous étions en bonne voie pour être certifiés en traduction par l’Université de Saint-Boniface de Winnipeg, au Manitoba.

And, from a tumultuous past of curiosity and wanderings, I found my root idea again:

Speaking English.

Exploring the world.

Understanding a multitude of different cultures.

and helping words cross borders

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Et voici comment d’un passé tumultueux, d’errance et de curiosité, je retournais vers mon idée première :

Parler anglais.

Voyager autour du monde.

Comprendre des cultures diverses et variées

 

et aider les mots à franchir

les frontières

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